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commeuneimpression

7 novembre 2010

portofolio

Portofolio été 2010

 

 



"Le vent m'emporte"

 

 

 

Autant, autant que le vent m'emporte, 

Dans ses bras, comme celle d'une mère
Pour m'enlever, m'élever en poussière

Dans sa Voie lactée, en quelque sorte


 


Il faudra d'un souffle, que j'y revienne,

Au croisement du ciel et de ses lignes, 

Je me fixerai au pays des vieilles vignes, 

Dans l'été tourmenté, du feu des plaines



Tout est loin, tout est là

Je me suis assis pour m'infuser

Pour me haler, pour m'aiguiser

Rien n'est loin, ni rien au-delà

 

 

Sic
























































































































































































































































































































































































 

Car j'ai été autrefois un jeune garçon et une jeune fille, un buisson et un oiseau, et un poisson muet dans la mer.


Je pleurai et je me lamentai quand je vis le pays, qui ne m'était pas familier.


 

De quels honneurs, de quelle hauteur de félicité suis-je tombé pour errer ici sur terre parmi les mortels !



 

La terre qui enveloppe l'homme.

Nous sommes venus sous cette caverne…

 

Les Sandales d’Empédocle



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25 novembre 2009

L'ultime voyage des marais

L'ultime voyage des marais




 



 

Au cœur des marais

 

La beauté du silence

Flambe sur les flots

 

 


 

 

 

A l’heure imaginaire

 

La barque vient me chercher

 

Seule, Pour m’emporter

 

 


 

 

 

Un long  ciel chargé

De blé, d’orge et de sel

 

S’inonde  au soir

 

 

 


 

 

 

Les couleurs changent

 

S’échangent, se mélangent

 

Se noient à l’encre


 

 


 

 

 

Une eau se trouble

 

Le peuplier chancèle

 

Souffle d’automne

 

 

 


 

 

 

L’été s’envole

 

D’un coup d’aile, dans les airs

 

Des oies sauvages

 

 


 

 

 

 

 

L’hiver s’approche

 

Quand  les Saisons résonnent

 

Aux cris des branches

 

 


 

 

 

Reflets obscures

 

Du Soleil marécageux

 

Ma barque se perd


 


 

 

 

Croise des arbres

 

Morts, endormis. Passe des troncs

 

Tortueux, monstrueux


 


 

 

 

Monde profond, perdu

 

Je m’avance dans la symphonie

 

Des îles mouvantes


 



 

 

 

Une forêt d’iris

 

Bleu-mauve surgit, jaillit

 

D’un rêve enfouit

 

 


 

 

 

Ombre argentée

 

Sortant Des herbes folles

 

Des eaux dormantes


 

 



 

 

Soudain, Au milieu

 

Bourdonne, la vie inouïe,

 

Papillons, fourmis


 


 

 

 

Du labyrinthe

 

J’ai perdu la trace du temps

 

Flotte la barque





Fin du voyage

 

Quand le soleil s'échappe

 

De brume ambre



Sic Luceät



11 novembre 2009

Evasion en Vendée

Evasion





Là haut.

 

J’ai renfilé ma blouse blanche comme un condamné au ciel gris. J'ai retrouvé mon outils de travail, mon bureau d'études, mon centre de recherche. J’ai repris mes gestes machinalement. J’ai ressorti des armoires, des tiroirs, les dossiers suspendus, des plans à main levée, des projets retrouvés, un tas de calculs, des chiffres à virgule, des mesures arrondies, des valeurs absolues, d’autres valeurs réelles, un nombre incalculable de choses, de dessins en perspective, un monde qui m’appartient, qui s’accroche à moi, qui ne me quitte plus, j’en suis arrivé là, je replonge dedans. Pour me faire mal, mais je ne ressens plus rien. Le temps est devant moi. Des fois, j’aimerai me lever et repartir, pour ne plus revenir.

 

Derrière moi, la fenêtre donne sur le paysage de la ville. Ma ville. Je me retourne par instant, pour en saisir le sens, comme attiré par la clarté, comme une mouche, comme un insecte, comme une araignée, comme une abeille, comme une impression d’être quelque chose. Je glisse sur la vitre, mes pensées aussi. Je m’agrippe au ciel, mais le jour s’éloigne Toujours ailleurs, je ne cesserai donc jamais à me laisser emporter sur l’écume des jours. Sur un toit de l’autre côté, une corneille croasse. Des cris me reviennent, m’interpellent. Je m’engouffre dans un passé simple. Des cris d’enfant, un vent danseur, une mer houleuse, un rien, un petit rien et je vibre dans l’envers du décor, je m’évade.

 

Dans l'âme des sillons, j'ai eu à coeur les rimes du poète Villon;

 

"Mais quoy ! je fuyoië l'escolle
Comme fait le mauvaiz enffant
En escripvant cette parolle
A peu que le cueur ne me fent ! " 

Jouer en chantant avec les mots d'un français d'avant. La vieille campagne, je l'ai jusqu'au bout des ongles. Je l'ai dans le sang, comme un paysan. Je sème des mots dans la terre. Je suis un homme qui mûrit doucement, je me nourris des saisons pour embellir ma maison. Je respire l'enfance sur une table d'école, je prends un crayon à papier pour esquisser ma vision, pas à pas l'ombre et la lumière jouent à cache cache sur le fil du temps.

 

D'un courtil, d'une cour, du linge épinglé s'élance sur une danse au gré du vent. je m'enivre de petit rien, de petites choses sans importance, un extrait, une essence de poète.


 

Les vacances de la Toussaint, c’est déjà loin, des mots dans une valise, abandonnés sur une  carte postale. A fleur de jour, à fleur de peau, le soleil a laissé des traces, à l’ombre des sillages, à l’appel des villages de coquillages. Une symphonie de couleurs, d’instants volés. J’ai effleuré ce monde, j’en ai  épousé des moments délicats, j’ai cueilli des yeux, un feu frémissant, une fleur des airs, la blancheur des marais, les chemins verts Vendéens, j’ai tremblé parfois au voile du matin, tantôt à la robe du soir, je ne voulais pas abandonner, toucher les images du bout des doigts. L’été indien a chevauché les dunes jusque dans les ruines, les murs des bourrines. Un papillon sur l’épaule, une coccinelle sur la main, je me suis lancé dans les laies, j’ai vagabondé dans les prairies de travers. Un vent de folie plutôt joli m’a coiffé, m’a embrassé. Un frisson dans les broussailles. Vision éclair, père et mère à l’unisson comme une photo d’hier. Dans le reflet d’une flaque, j’ai vu la lune se lever. Je l’ai suivi pour ne pas la perdre. J’ai bordé un long sillon, abordé un orne dans le creux d’un vallon. Silence des eaux dormantes. La vie, est une rivière qui m’emmène jusqu’au seuil de la mer. La grande m’attendait calme et écumeuse, le soleil finissait sa course et commençait son bain d’adieu, dans l’or bleu. J’étais heureux.


 

 




Une allumette, une goutte d'eau

 

Peu de chose me font grandir, me font plaisir. Un bruit, une lumière, une odeur. Je change littéralement à l’intérieur, dans mon corps. Me promener des heures, à me perdre, ne jamais voir pareil. Provoquer l’émotion, vibrer à chaque instant, c’est cette liberté d’exister. .L’inconnu m’excite, m’exalte, me provoque une jouissance extrême.  La mort ne m’a jamais fait peur. Quand je prends une direction, je ne sais jamais jamais ce que je vais voir, découvrir. La mort peut-être au bout. Tout est possible. Dans mes rêves, je suis conscient de toutes ces choses là. Je voyage dans le temps. Je me vois petit, je me vois vieillissant, à la porte de la nuit. Un jour, je franchirai, on m’oubliera à jamais. C’est ainsi.

 

J’ai été  tenté parfois traverser le miroir de l’au-delà, mais à chaque fois une main m’a attrapé. Chaque fois, j’ai fait mon mea culpa, je me promettais de ne plus jamais refaire. Mais des fois la tentation du noir me faisait mal. Alors je me redirigeai et reprenais  en catimini l’escalier pour redescendre dans les abimes, le sanctuaire.  J’aime me perdre, j’éprouve des sensations magnifiques. Les repères sont  des points, des symboles, des émotions, tout est inscrit dans le livre de mes souvenirs.  J’ai  inséré des photos pour ne pas perdre des images.


 

Pendant cette semaine d’évasion, j’ai vraiment peu photographié. Peu écrit. Je n’avais pas envie ou peut-être tout le contraire de vouloir garder  le temps trop précieux. trop envie. Je voulais juste toucher, apprendre à marcher en profondeur. Je ne sais pas ce que je ferai demain, c’est le mystère. Il m’arrive de changer de chemin, pour ne jamais voir le lendemain. En me réveillant des matins, j’avais la gorge nouée. Mon grand-père était venu à ma rencontre, sur un chemin perdu.

 

Il sentait la bonne terre des champs, je me suis assis sur une souche pour savourer cet instant solennel,  et on a ri ensemble. Le gazouillis des  oiseaux dans les feuillages d’automne, nous ont apporté leurs airs de fraîcheur. Au grand jour, à la brume de l’aurore, j’ai quitté la vieille maison pour retrouver ce rêve, et mon grand-père. Je n'ai vu que du vent et des ombres. Des illusions perdues.

 

Au dernier jour, j’ai fait le ménage avant de repartir dans ma ville, j’ai rangé les affaires une par une. En pliant le drap rose du lit, j’ai découverts pour la première fois une belle petite écriture bleue cyan sur le bord à moitié effacé, j’ai reconnu sur le champs le coup de crayon de ma grand-mère d’autrefois, j'y voyais son sourire, dans chaque lettre, j'entendais son rire . Elle avait inscrit le prénom et le nom de mon grand-père. A cet instant, j’avais compris que lui aussi, il avait dormi dans ce drap, qu'il avait rêvé comme moi, il y a longtemps.

Sic Luceät
















































































































































31 mai 2009

Ile aux Moines

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L'île aux Moines, voilà, c'est là que je suis venu pour me reposer, pour me changer les idées.
Des promenades sur les sentiers côtiers, de la lecture, quelques mots délaissées sur un carnet et un peu de photo pour la détente. Je ne voulais rien d'autre. Le soleil est apparu puis a disparu, cela m'était égal, je voulais juste m'absorber d'un peu d'eau de mer, de bois de pins, et de landes parfumées.
Des notes de piano me sont venues au bout de mes doigts, sur un fond de mer, j'ai senti le vent marin soufflé dans mes oreilles.
J'ai ramassé du sable, pour mieux le sentir.



nb





22 octobre 2008

A travers mes Albums photos

A travers mes albums photos






A travers mes albums

Une promenade avec et dans mon œil photographique, j'ai un petit appareil de poche que je porte souvent.
Toujours ce besoin d'attraper en plein vol une image, d'un instant.

Je n'ai jamais eu la prétention d'être un photographe, je voulais être juste absorbeur d'images.
Pendant longtemps, durant ma jeunesse j'étais un oiseau voyageur, un vagabond.
Aujourd'hui, J'ai perdu mes ailes, mon baluchon, mais je n'ai pas perdu l'émotionnel.
Dans les années 80, j'avais un Nikon FM, je faisais du noir et blanc, et surtout de la diapo.
Je suis arrivé du jour au lendemain à la photo, je n'y connaissais rien.
J'ai étudié rapidement les possibilités de réalisation. Puis j'ai repris la route.
LA photo revenait cher à l'époque, alors par économie, je ne faisais qu'une photo par inspiration.
Je faisais attention à la lumière, au cadrage, à l'émotion, tout ces éléments devaient correspondre pour réussir une photo.
J'étais seul, il fallait bien que je me débrouille.
Je savais comment je voulais reproduire ma vision. Il ne restait plus qu'à parcourir pour impressionner mon monde.

De nombreuses photos (surtout sur Venise, Lisbonne, l'Espagne, les États-Unis) elles seront sélectionnées et diffusées dans des revues, des magazines, à mon grand étonnement.
J'étais un solitaire, je n'avais pas de liaison dans le domaine de la photographie, ni avec des photographes.
Puis en 1994, je mets fin à la photographie, je brûle une grande partie de ma collection, je détruis des négatifs etc...
J'enterre ma jeunesse, mes rêves, mon idéal.

En 2004, on m'offre un petit appareil numérique basique, rudimentaire.
En photographiant pour m'amuser, je retrouve des sensations d'hier.
Alors je commence à le garder dans ma poche, il est petit. Je le trouve bien utile, je m'adapte avec le numérique, car j'appréhendais un peu.
Je redécouvre le plaisir de voir, de m'absorber d'images.
J'ai failli perdre la vue un jour, c'était terrible. J'ai eu cette peur, de ne plus jamais voir.
Le noir, c'est un vide qu'on ne voit pas.
J'ai été opéré par un professeur américain, il m'a sauvé mes yeux.
Il est devenu un grand ami.
Alors la lumière m'est revenue, Sic Luceat Lux


Je n'ai mis qu'une partie de mes photos depuis 2004, pourtant même si  je photographie peu, j'ai une quantité énorme de photos.
Comme toujours, je ne fais qu'un seul cliché comme à la première heure, je n'ai pas changé mes habitudes.
Et aussi, je ne regarde jamais ce que je fais.
Ce n'est que plus tard, que je découvre l'impression. C'est à ce moment en regardant, que je me rappelle de cet instant. Je retourne en un moment dans ce passé.
L'émotion me revient, elle s'est figée. Le plus difficile évidement, c'est de réussir la partie technique avec ce genre d'appareil très rudimentaire, mais c'est mon œil sensible à la lumière qui me guide.

C'est ma façon de faire, je ne recherche pas l'extraordinaire, je ne sais pas faire.
Puis la photo, ce n'est pas ma passion juste mon autre expression.



Chaque photo représente un thème, en cliquant sur la photo, vous pourrez visionner l'album complet :

Bord de seine








Belle île en mer



TranspomVapeur

Mes 24h du Mans



Au Marché du Mans




Pays de Guérande



Mon jardin secret




Le père Lachaise




Traces en Charente maritime






Impressions

Le Mans

Dans la forêt



Promenade sur La Loire



A travers un jardin, journée du Neurodon


Mes années 80





Rivages




En Charente maritime




à Noirmoutiers

Gris Paris




En Ardèche





Je vais devoir m'absenter un long moment de la toile du Web, j'en suis navré, j'entre en étude pendant quelque temps, c'est primordial pour moi de lustrer mes neurones.
Je passerai de temps en temps dans vos univers.
Merci de votre compréhension.

Amikalement sic

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9 octobre 2008

PomVapeur

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C'était dimanche 28 septembre 2008 à Prévelle dans le Perche sarthois


Le Perche Sarthois, premier «Pays d’Art et d’Histoire»
des Pays de la Loire, occupe la bordure orientale de la
Sarthe. Paysage vallonné, bocages, prairies vertes sur
les bords de l’Huisne, pour un territoire marqué au
19ème siècle par une génération d’artisans et d’artis-
tes, qui ont construit son histoire.

Des aventures ferroviaires qui reviennent
pour le bonheur d’un tourisme familial et
pittoresque
Entre Beillé et Bonnétable, un tronçon de l’ancien-
ne ligne des ducs perpétue la tradition du chemin
de fer d’antan sur 18 km de parcours, grâce aux antiques «autorails» et
aux locos à vapeur de la Transvap.  La Compagnie du
chemin de fer de Semur-en-Vallon, fait revivre pour sa part le temps
des «tramvouais» de la Sarthe (avec visite du muséotrain)

www.transvap.fr.

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Pour voir l'album entier: c'est ici -> 2914352221_56d3bcac42

29 septembre 2008

Simple Passage



Passage


Passage au plus près des matières.
Un grand merci à tous ceux,
qui sont venus, sont passés ont traversés
les champs du visible,
ont écrit dans ma page noire
j'ai retrouvé mes textes et mes images
au fond de mon puits
Comment, Je ne sais guère,
tout est réapparu, revenu
du "saint Web" probablement,
c'est mystère et bille de môme
C'est vrai aussi, je suis surmené,
demandé de toute part Tiraillé
à droite, à gauche,
jamais une seconde pour respirer
A force, je m' épuise, je m'agrippe, me traîne,
je suis vidé Je ne sais quoi dire,
j'ai la langue morte, les mots endormis
J'espère que le calme reviendra,
comme ici, dans ces matières en lumière
J'entends la nuit blanche sous mon toit,
la lune étoilée à la fenêtre,
On m'appelle, on me souffle,
on m'ouvre la grande porte
Un tourbillon de graines célestes

m'aspire
dans l'escalier en spirale
Les yeux au fond des orbites,
je commence mon odyssée
Je vous raconterai un jour peut-être,
cette danse dans la galaxie.

Sic

J'aime les impressions données par la nature minérale et végétale, c'était au jardin médiéval  de Brain sur Allonnes.

Toutes mes excuses de ne pas passer dans vos chez vous actuellement, je sais ce n'est pas bien, ça me déchire aussi, mais mon âme n'est pas au beau fixe, des sacs lourds de soucis  m'arrachent les mains, le coeur,

j'espère que la lumière reviendra au fond de mon miroir................

8 septembre 2008

Loc ildut, le Pardon

Breton Dance, Douce Dame Jolie - Ritchie Blackmore

Grand pardon traditionnel avec procession costumée suivie d'une messe bretonne...

   

 

  • Procession costumée suivie d'une messe bretonne à la Chapelle de Loc-Ildut
  • Repas champêtre à partir de 12h
  • L'après-midi : spectacle folklorique avec présence de cercles celtiques, exposition d'arts sacrés, jeux...

Saint-Ildut naquit au V e siècle en Angleterre dans le comté de Glamorgan d'extraction royale. Comme beaucoup de jeunes gens de l'époque, il s'adonnait aux travaux militaires et servit comme chevalier dans les armées du roi Arthur. Il étudia aussi les sciences humaines et ecclésiastiques.

Depuis 1965, date à laquelle le pardon de Loc-Ildut fut relancé par l'abbé Broc'h, curé de l'époque sur la paroisse, et par l'action efficace des Amis de Loc-Ildut, ce pardon n'a cessé de rassembler petits et grands en une communion fraternelle. La procession de cette édition 2008 rassemblait encore de nombreux pèlerins arborant fièrement le costume traditionnel du pays Léon et en portant avec respect les diverses enseignes religieuses, (croix, bannières, statues, reliquaires).

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30 juin 2008

Marchés du Mans

jour du marché

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En marchant dans le marché.

Tous les dimanches, je pars de bon matin dans le coeur de la ville, dans son côté jardin, côté jour.
C'est le jour du marché à Pontlieue ou à la Place des Jacobins. Je n'ai pas de préférence, c'est en fonction de l'humeur.

Je viens  chercher la couleur du jour, prendre la température, trouver l'inspiration de l'instant. Que vais-je offrir à mes ouailles pour ce jour dominical.

Tel un peintre, je vais choisir mes couleurs, tel un parfumeur, je vais sélectionner les essences, les images se transforment dans ma tête, je voyage

j'imagine tous ces fruits et légumes, ces poissons, ces volailles, ce lait, ces oeufs, ces fleurs, je vois toute leur petite vie jusqu'à dans mes yeux. Un film de la vie dans les marchés.

Puis, je continu à voir plus loin, en passant par mes mains.

je vois l'entrée, les suites et le dessert. Je vais tout composer, ce sera la fête des yeux, du nez et de la bouche. Le marché, c'est mon entrée dans la matière. La matière première, la fraîcheur, l'inspirateur.

Oui, tout commence le dimanche matin, J'aime bien me retrouver dans le fourneau. Un peu toqué avec ma toque, je me table d'un tablier d'écolier, Je reste un grand enfant. Rien n'est sérieux, tout est plaisir. Mes pâtons sont prêts.  Je prépare mes baguettes, le pain de campagne aussi. Je sors mes yaourts, tout est maison. Ce n'est pas toujours dimanche. Je commence dès le samedi soir, après jeux et histoires avec les enfants. Ils m'apportent leur grain de sel, la main à la pâte, comme on dit, lorsqu'ils le veulent bien, mais ils aiment bien. J'ai appris la cuisine en regardant ma grand-mère, mes tantes, et maman lorsqu'elle pouvait faire. Sa maladie, sa saleté de maladie  la rendait infirme.  Alors, j'ai dit à maman, c'est moi qui  fera la cuisine. Dès  12 ans,  je réalisais des plats plus compliqués, plus élaborés.  Je faisais les courses avec manu , le fréro.

J'étais déjà,  dans l'action,  j'étais déjà  pointilleux sur la qualité et les prix des produits .  Je n'ai pas changé.   Je ne suis pas aussi rouspéteur que jean-Pierre Coffe, chacun est libre d'acheter, de manger. Pour moi, la qualité est indispensable. Cela a un prix parfois. Depuis, que j'ai un potager, je produit d'une façon naturelle. Je recycle tout, j'ai un composteur pour enrichir ma terre. Je n'utilise jamais de produits chimiques, ni de pesticides. Donc, ma production est assez moyenne, mais correcte.

JJe ne fais pas tout dans mon jardin, alors j'ai besoin de compléter en allant aux marchés de la ville.


J'aime aussi me retrouver dans cette atmosphère, surtout le dimanche

Les cloches des églises, de la cathédrale marquent l'heure des fidèles, ils sont endimanchés, c'est la fête. Le marché bat son plein, les paniers sont presque plein. On se salue, avec un sourire, un mot de bonne humeur, le soleil sort de l'ombre, le ciel reste toujours capricieux.
Je flâne encore, que me reste-t'il au fond des poches,  un billet doux, ou de la monnaie pour casser  cette tire-lire.
Un chanteur du dimanche s'accorde, s'attarde encore  sur quelques notes.
Les oiseaux chantent bien plus fort, ils n'attendent plus les miettes, le marché n'est pas fini. Et le soleil est monté encore plus haut.










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Si vous voulez continuez au Marché, je vous invite à me suivre vers cette galerie : "Mon Marché"

16 juin 2008

24h


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Les 24h,
Je n'ai fait qu'un tour sur moi-même,

j'ai voulu voir les 24h, juste pour voir

je n'ai pas roulé de la mécanique, tout était fluide, pas de tâche d'huile
Même si Je rouille un peu plus, c'est l'âge je crois

j'avance au ralenti, mais je ne recule pas
Les courses de bagnoles, ce n'est pas mon dada. Je dois l'avouer.
Je préfère voir les chevaux courir dans la nature.
Mais, voir vrombir des bolides, cela m'a botté finalement, surtout avec le demande pressante de mademoiselle ma fille. Alors, je me suis décidé d'aller voir cette course mythique. C'est comme la tour Eiffel, (je suis monté qu'une fois et pourtant, je suis né et j'ai habité à deux pas de la grande sauterelle, pour vous dire).

Je m'étais fait touriste pour une fois dans ma propre ville, cela changeait du voyageur vagabond. Alors, j'ai récidivé avec les 24h. Novice complet dans ce milieu de l'auto. Pour l'occasion, je me suis baigné dans le journal du jour et un magazine des 24h. Je n'en revenais pas, j'étais à la page et en couleur. J'ai mémorisé les équipes, les bolides, le circuit, les passages, enfin tout.
Quand on est arrivé au circuit par le tramway avec mes 2 fillettes, j'étais enfin fier de leur expliquer le machin, puis comme j'avais mémorisé aussi les plans et la carte, j'avais l'impression d'être déjà venu.
Cela m'a permis de faire un peu de photos, je devinais les endroits qui m'intéressaient pour m'impregner de ce circuit et de cette course.
Les fillettes étaient heureuses et moi aussi.
Je n'y reviendrai pas tous les ans, il ne faut pas exagerer. Mais je suis satisfait de cette découverte. Alors, on y était pour les essais qualificatifs de mercredi, (peu de monde, sauf le soir) et aussi le dimanche pour la course , la course poursuite entre Peugeot et Audi.
Voilà, je vous laisse avec mes impressions, oh, c'est juste ma façon de voir.
il y a à boire et à manger, et aussi beaucoup de déchets à la fin.

Amikalement votre
sic



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Si vous voulez en voir plus, je vous invite à voir mon album photo
en cliquant ici : -> "mes 24h"

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